bande défilante

Grand Merci à NDI, Grand Merci à Vous !!! Mes remerciements s'adressent également à tous ceux qui par le nombre de leurs visites de mon blog ont montré l'intérêt qu' ils portaient aux articles que je publiais , ce qui m'a encouragé à poursuivre et surtout à m'engager à faire plus et mieux dans les mois à venir. Jacqueline PENGE

lundi 8 avril 2019

Mon allocution à la matinée scientifique des femmes travailleuses de l’OCC regroupées au sein de l’association AFOCC


Monsieur le Président du Conseil d’Administration ;
Madame et Messieurs les Administrateurs ;
Mesdames et Messieurs les Chefs de Départements, Chers Collègues ;
Madame la Présidente de l’AFOCC ;
Mesdames les Membres de l’AFOCC ;
Mesdames et Messieurs, en vos titres et qualités respectifs ;

Avant toutes choses, j’aimerai vous présenter les chaleureuses salutations de notre Directeur Général, Monsieur Célestin RISASI TABU wa M’SIMBWA,  et de Madame Docteur Isabelle KASONGO OMBA, Directeur Général Adjoint, tous deux appelés à d’autres responsabilités. Soyez assurés qu’ils sont totalement avec nous, à travers ma représentation, bien qu’absents physiquement.
Je vous remercie en leur nom pour avoir associé la Direction Générale de l’Office Congolais de Contrôle à cette matinée scientifique organisée en clôture du mois international de la femme. Votre choix de donner à  cette activité une dimension scientifique ne peut que réjouir tous ceux et toutes celles qui militent pour faire rayonner chaque jour davantage l’Office Congolais de Contrôle dans sa nature juridique d’établissement public à caractère précisément scientifique et technique.

Pour rappel, l’Office Congolais de Contrôle est chargé d’accomplir des activités d’évaluation de la conformité, en l’occurrence l’inspection, la certification, la  métrologie et les essais ou analyses de laboratoires sur la base des standards nationaux, régionaux et internationaux, en puissant dans la science et les meilleures techniques internationales les lignes maîtresses de son action.
Comme nous l’avons tous suivi, dans le cadre de la célébration de la journée internationale des femmes du 08 mars 2019, l’Organisation des Nations Unies dans son volet féminin  « ONU FEMMES » en  sigle, a choisi le thème : « Penser équitablement, bâtir intelligemment, innover pour le changement ».

Le but de cette thématique a été de réfléchir aux moyens innovants qui permettraient de faire progresser l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes à l’échelle mondiale, notamment dans les domaines des systèmes de protection sociale, d’accès aux services publics de qualité et de construction d’infrastructures durables. Ce thème place l’innovation par les femmes et les filles au cœur des efforts pour parvenir à l’égalité entre les sexes à l’horizon 2030.

Des changements transformateurs, des approches intégrées et de nouvelles solutions sont ainsi requis pour accélérer l’égalité des sexes et l’autonomisation de toutes les femmes ainsi que les filles. Le monde a besoin d’approches novatrices, capables de rompre avec le statu quo, d’éliminer les obstacles structurels et de faire en sorte qu’aucune femme ni aucune fille ne soit laissée de côté.
Ce qui parait paradoxal est le fait que l’innovation et la technologie offrent des opportunités sans précédent sur cette voie de nouvelle régénération sociale, mais les tendances internationales font apparaître une fracture numérique croissante entre les sexes. Le  constat qui se dégage  est que les femmes demeurent sous-représentées dans les domaines de la science, de la technologie, de l’ingénierie, des mathématiques et du design.

(Je vous citerai l’exemple de la Maison GOOGLE dont l’effectif féminin est de  31% dans lesquels 20% se retrouve dans le métier entièrement technique).  Vous conviendrez avec moi que  cette situation constitue un obstacle qui empêche les femmes d’être à l’origine ou d’avoir une incidence sur les innovations nécessaires devant tenir compte des sexospécificités, autrement dit du genre. Elle ne favorise pas, à notre avis, une transformation positive de la société car les idées et les expériences des femmes sont plus que jamais nécessaires aujourd’hui pour la conception et la mise en œuvre des innovations susceptibles de mieux façonner la société future.

En République Démocratique du Congo, notre cher pays, le mois de la femme  qui vient de s’achever a été aussi lancé avec la volonté de susciter l’innovation pour garantir des changements positifs, promouvoir des évolutions, des constructions sociales plus intelligentes et favorables à la femme et à la jeune fille. D’aucuns conviennent que ces changements positifs passent par la protection sociale, une nouvelle approche des services sociaux et des services publics de qualité. Tel est ainsi le sens du thème international ci-dessus évoqué et autrement décliné de la manière qui suit : « les systèmes de protection sociale, l’accès aux services publics  de qualité et aux infrastructures durables au service de l’égalité entre les hommes et les femmes et l’autonomisation de la femme ».
Il s’est tenu du 08 mars au 10 mars 2019, à Kinshasa, la foire de l’entreprenariat féminin et de l’innovation pour l’accès aux services publics. L’objectif de cette activité innovante était de permettre aux entreprises publiques et privées d’exposer les différents services et offres en rapport avec l’égalité homme-femme et l’autonomisation des femmes, surtout, de découvrir l’imagination sans limite des femmes et des filles, au travers des produits exposés.

A l’Office Congolais de Contrôle, le challenge de l’égalité homme-femme fait entièrement partie des préoccupations de l’équipe dirigeante. De ce fait, il appartient à toutes les femmes de l’AFOCC, premières intéressées, et à tous les hommes de bonne volonté (hommes genrés) qui veulent bien accompagner les femmes, de maintenir haut le flambeau de la lutte pacifique pour la promotion de la condition féminine, l’égalité des sexes et l’équité du genre.

Aujourd’hui, l’Office Congolais de Contrôle compte 5.387 employés, dont 4.134  hommes et seulement 1.253 femmes, soit 23%. Le seuil minimal de 30% n’est pas encore atteint.  En termes de Cadres de direction et de commandement, le rapport est actuellement de 119 femmes contre 606 hommes, soit à peu près 1 femme cadre contre 6 hommes dans la même position. L’écart est en réalité plus profond au niveau restreint des Cadres de direction, soit 16 femmes ayant la qualité de Directeur, Directeur Adjoint et Sous-Directeur, contre 207 hommes. Cette situation devient préoccupante quand nous descendons au niveau de Départements. Tenez, au Département Contrôles Techniques, une seule femme au niveau technique ; au Département Métrologie une seule femme sur un effectif de seize métrologues ; au Département de la logistique, dans son corps de métier, aucune femme n’est représentée ; etc.

Cependant, tout ne peut pas se réduire à l’égalité entre les sexes et à l’équité. Il faut surtout lutter pour la méritocratie, les compétences pour offrir ce que les femmes ont de meilleur en termes d’intelligences, d’esprit novateur pour le développement de notre entreprise dont j’ai rappelé ci-dessus le caractère scientifique et technique de la mission.

De ce qui précède, je voudrai vous rassurer qu’au sein de l’OCC, il y a beaucoup de compétences au niveau de femmes mais parfois méconnues. C’est pourquoi, j’attire l’attention des femmes qu’il n’y a plus assez des modèles féminins à l’OCC. Vous devez faire en sorte de les devenir. Brisez les barrières des préjugés qui sont tenaces surtout en Afrique. Sachez que la femme doit travailler deux fois plus pour arriver au même résultat que l’homme. Femmes de l’AFOCC, il faut croire en vos capacités, vos compétences et en votre valeur. Soyez déterminées et ambitieuses pour permettre à l’OCC et à la RDC d’atteindre l’égalité des sexes et l’équité à l’horizon 2030.

Aux hommes de l’OCC, sachez que le changement dans  notre Entreprise passe par vous. En général, c’est vous qui dirigez : PCA, DG, Chefs de Départements, Chefs de Directions, Chefs d’Agences, …
  • Faites bénéficier aux femmes des formations spécifiques ;
  • Veillez au bannissement de tout comportement sexiste dans l’Entreprise ;
  • Assurez un environnement adéquat dans l’Entreprise aux femmes pour que ces dernières se sentent en sécurité.
Il est temps pour que les femmes qui représentent 51% de la population mondiale, et 60% de diplômés, occupent enfin une place égale à celle des hommes dans le travail.

Merci de votre aimable attention.



Source : www.occ-rdc.org (Site institutionnel officiel de l'OCC)





Jacqueline PENGE SANGANYOI

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire